December 23 – A Sign for You: Loveliness
You make it all seem so lovely. So lovely in your Christmas cards, your Christmas carols, the manger scene in the town square. The stable looks warm and inviting, filled with light. The hay fresh and sweet, the beasts with gentle eyes, Joseph and I glowing as we gaze down at our baby boy in the pristine manger. Will it ruin your night if I tell you it wasn’t like that? The stable was more like a cave, really. A cave hollowed out underneath the back porch of the inn. It smelled of earth and feed and dung. The straw strewn about was damp and soiled, rough to the touch. We had one candle: one feeble candle casting shadows on the walls. There were the bugs, beetles, and flies and earthworms. There was the scrawny donkey. The team of oxen standing so close, hot breath hanging in the cold night air. And the birth? Like so many others: pain and blood and panic. There were no midwives there to comfort me. To help the baby out. Only Joseph. Petrified, worried, exhausted Joseph to hold my hand and mutter prayers and wipe the sweat from my face. When it was all over, we used rags and straw to mop up the blood; wrapped shivering Jesus up as tight as we could in a strip torn from Joseph’s cloak; and laid him in the feed bin. Joseph and I looked at each other—looked at the dirt smudged on our faces, the circles under our eyes, the tangles in our hair. We looked so tired. It wasn’t a beautiful picture. A lovely scene. A fairy tale. It wasn’t beautiful; but it was holy. It said something about my baby, our baby, that he was born into such ugliness and desperation and chaos. Because that’s what the world is like, isn’t it? Soiled, dark, lonely. With beasts lurking about and we humans trying our best to mop up the blood, to wash away the dirt, longing for rest. The Baby I held in my arms that long ago night was the One born to fill our shadowy world with light. To wash us clean. To transform our ugliness. That’s why you’re here tonight, isn’t it? It’s all about God taking something ordinary and flawed and dreary and making it lovely. Maybe those Christmas cards got it right after all.
This will be a sign for you: Loveliness.
Join us this Advent and Christmas (and all year long!) in The Episcopal Church. We invite you to find a congregation in your area by visiting episcopalassetmap.org and searching for a church nearby.
Usted hace que todo parezca encantador. Tan encantador en sus tarjetas de Navidad, en sus villancicos, en la escena del pesebre en la plaza del pueblo. El establo parece cálido y acogedor, lleno de luz. La paja fresca y dulce, las bestias de ojos tiernos, José y yo resplandecientes al contemplar a nuestro niño en el prístino pesebre. ¿Le arruinaría la noche si le dijera que no fue así? El establo era más bien una cueva. Una cueva excavada bajo el porche trasero de la posada. Olía a tierra, pienso y estiércol. La paja esparcida estaba húmeda y sucia, áspera al tacto. Teníamos una vela: una débil vela que proyectaba sombras en las paredes. Había bichos, escarabajos, moscas y lombrices. Estaba el escuálido burro. La yunta de bueyes tan cerca, con el aliento caliente flotando en el aire frío de la noche. ¿Y el parto? Como tantos otros: dolor, sangre y pánico. No había comadronas para consolarme. Para ayudar al bebé a salir. Sólo José. Un José petrificado, preocupado, exhausto, que me cogía de la mano, murmuraba oraciones y me secaba el sudor de la cara. Cuando todo terminó, utilizamos trapos y paja para limpiar la sangre, envolvimos a Jesús, que temblaba, en una tira del manto de José y lo colocamos en el pesebre. José y yo nos miramos, nos miramos la suciedad de la cara, las ojeras, el pelo enmarañado. Parecíamos muy cansados. No era una foto bonita. Una escena encantadora. Un cuento de hadas. No era bonita, pero era sagrada. Decía algo de mi bebé, nuestro bebé, que naciera en medio de tanta fealdad, desesperación y caos. Porque así es el mundo, ¿no? Sucio, oscuro, solitario. Con bestias acechando y nosotros, los humanos, haciendo todo lo posible por limpiar la sangre, por lavar la suciedad, anhelando el descanso. El Niño que sostuve en mis brazos aquella noche fue el que nació para llenar de luz nuestro sombrío mundo. Para limpiarnos. Para transformar nuestra fealdad. Por eso está aquí esta noche, ¿no? Se trata de que Dios toma algo ordinario, defectuoso y sombrío y lo convierte en algo hermoso. Tal vez esas tarjetas de Navidad tenían razón después de todo.
Esto será una señal para ti: El Encanto.
Acompáñenos en esta temporada de Adviento y Navidad (¡y durante todo el año!) en la Iglesia Episcopal. Lo invitamos a hallar una congregación en su área visitando episcopalassetmap.org y buscar una iglesia cercana.
Vous donnez l’impression que tout est si beau. Si beau dans vos cartes de Noël, vos chants de Noël, la scène de la crèche sur la place de la ville. L’étable semble chaude et accueillante, remplie de lumière. Le foin est frais et doux, les bêtes ont des yeux doux, Joseph et moi rayonnons en regardant notre petit garçon dans la crèche immaculée. Cela gâchera-t-il votre soirée si je vous dis que ce n’était pas comme ça ? L’étable ressemblait plutôt à une grotte. Une grotte creusée sous le porche arrière de l’auberge. Elle sentait la terre, le fourrage et le fumier. La paille qui jonchait le sol était humide et souillée, rugueuse au toucher. Nous n’avions qu’une seule bougie : une faible bougie qui projetait des ombres sur les murs. Il y avait les insectes, les scarabées, les mouches et les vers de terre. Il y avait l’âne maigre. L’attelage de bœufs qui se tenait si près, l’haleine chaude suspendue dans l’air froid de la nuit. Et la naissance ? Comme tant d’autres : douleur, sang et panique. Aucune sage-femme n’était là pour me réconforter. Pour aider le bébé à sortir. Il n’y avait que Joseph. Un Joseph pétrifié, inquiet, épuisé, qui me tenait la main, marmonnait des prières et essuyait la sueur de mon visage. Lorsque tout fut terminé, nous avons utilisé des chiffons et de la paille pour éponger le sang ; nous avons enveloppé Jésus grelottant aussi serré que possible dans une bande déchirée du manteau de Joseph ; et nous l’avons déposé dans la mangeoire. Joseph et moi nous sommes regardés, nous avons vu la saleté qui maculait nos visages, les cercles sous nos yeux, les cheveux emmêlés. Nous avions l’air si fatigués. Ce n’était pas une belle image. Une belle scène. Un conte de fées. Ce n’était pas beau, mais c’était saint. Le fait qu’il soit né dans une telle laideur, un tel désespoir et un tel chaos en disait long sur mon bébé, notre bébé. Parce que c’est comme ça que le monde est, n’est-ce pas ? Souillé, sombre, solitaire. Les bêtes rôdent et nous, les humains, faisons de notre mieux pour éponger le sang, laver la saleté et aspirer au repos. Le bébé que j’ai tenu dans mes bras cette nuit-là, il y a bien longtemps, était celui qui était né pour remplir de lumière notre monde d’ombre. Pour nous laver. Pour transformer notre laideur. C’est la raison pour laquelle vous êtes ici ce soir, n’est-ce pas ? Il s’agit pour Dieu de prendre quelque chose d’ordinaire, d’imparfait et de morne et de le rendre beau. Peut-être que les cartes de Noël avaient raison après tout.
Ce sera un signe pour vous : l’amour.
Rejoignez-nous pendant l’Avent et Noël (et tout au long de l’année !) dans l’Église épiscopale. Nous vous invitons à trouver une congrégation dans votre région en visitant le site episcopalassetmap.org et en recherchant une église à proximité.